Trois ans après la loi Hamon, quel bilan pour l’assurance emprunteur ?
Assurance emprunteur : une loi qui a mis du temps à s’imposer
La loi Hamon a connu un démarrage poussif : peu d’emprunteurs se sont laissés tenter par la délégation d’assurance, en partie par manque d’information, en partie par crainte de mettre le nez dans des démarches aussi longues que complexes.
De fait, courant 2016, deux députés remettaient un rapport à l’Assemblée nationale indiquant que la part des délégations d’assurance en 2015 n’était que de 12 %… soit l’exact même taux qu’en 2011 !
Heureusement, depuis lors, la communication sur le sujet s’est améliorée, permettant à un nombre plus élevé de Français d’en bénéficier. Grâce, entre autres, à l’obligation faite aux banques d’informer leurs clients via une « fiche standardisée ».
Un gain indiscutable en termes de pouvoir d’achat
Pour cette raison, le bilan établi par Magnolia s’avère aujourd’hui très positif. En effet : en permettant aux souscripteurs de résilier leur assurance emprunteur dans l’année qui suit la signature, par exemple pour profiter d’une offre plus avantageuse, la loi Hamon a fait économiser la bagatelle de 80 millions d’euros aux ménages français.
Selon les calculs du comparateur, si un couple de 43 ans (en moyenne) avec une situation professionnelle stable (typiquement : un CDI) emprunte la somme de 200 000 € sur 20 ans, au taux de 1,5 %, il peut économiser environ 16 000 € en passant par la délégation d’assurance.
Depuis, l’amendement Bourquin a encore simplifié les démarches en autorisant la résiliation ad vitam aeternam, tous les ans à la date anniversaire de la signature du contrat d’assurance emprunteur. Nul doute que cette avancée devrait faire grimper les sommes économisées par les ménages !
Sources :
http://www.pap.fr/actualites/assurance-emprunteur-quel-bilan-pour-la-loi-hamon/a19497
https://www.magnolia.fr/actualites/assurance-emprunteur/les-failles-de-la-loi-hamon/