Hausse des demandes de renégociation de crédit immobilier
Les renégociations de crédit immobilier en hausse
Après une (longue) période favorable de baisse des taux, les emprunteurs avaient cessé toute velléité de renégocier leur taux d’intérêt de crédit immobilier. En cause : les taux qui devaient inexorablement remonter à partir de fin 2016. Mais cette pente ascendante s’est révélée moins pentue que prévu. Elle a même connu quelques baisses éparses. Ce qui a ouvert de nouvelles opportunités, et permis aux renégociations de crédit immobilier de redémarrer.
Deux études le montrent. En mars 2018, les renégociations ont concerné 15 % des demandes enregistrées par l’un des courtiers de référence, et 20 % des dossiers de la Banque de France en février.
Une procédure intéressante dans certains cas de figure
Pour autant, les renégociations de crédit immobilier ne sont intéressantes financièrement qu’à condition de réunir quatre conditions :
1. Constater une différence de taux d’intérêt de 0,70 % au minimum ;
2. Se situer dans la première moitié de la durée d’emprunt ;
3. Avoir au moins 70 000 euros de capital restant dû ;
4. Avoir l’intention de conserver le bien encore plusieurs années.
Cela, parce que la procédure s’accompagne de frais associés, notamment de pénalités de remboursement anticipé.
Pour ceux qui respectent ces conditions, néanmoins, les renégociations de crédit immobilier s’avèrent attractives sur le plan financier. La Banque de France parle d’une économie moyenne de 10 000 euros sur le coût du prêt. Un chiffre qui monte jusqu’à 15 000 euros pour un des courtiers de référence.
Et vous, avez-vous intérêt à renégocier votre taux d’emprunt ?