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Comment devenir courtier en immobilier ?

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28 mai 2020 -

C’est une profession en plein essor qui attire de plus en plus de candidats, dans l’un des secteurs les plus dynamiques en France : le courtier immobilier aide les acheteurs à devenir propriétaires de leur résidence principale ou à investir dans la pierre, en cherchant pour leur compte les meilleures solutions de crédit. Métier exigeant, mais aussi valorisant, enrichissant et stimulant, il suppose de réunir un grand nombre de compétences et d’accomplir certaines formalités. Explications.

Comment devient-on courtier immobilier ?

Si la profession brille par son attractivité, les candidats ignorent trop souvent quels chemins y mènent. C’est que le métier de courtier immobilier est complexe : il englobe des connaissances diversifiées, immobilières bien sûr, mais aussi financières, juridiques et administratives. Le courtier étant au cœur du plan de financement dans le cadre d’une acquisition immobilière (on parle d’ailleurs parfois de « courtier en financement immobilier »), il doit donc maîtriser sur le bout des doigts toutes les composantes du crédit.

En ce sens, il y a deux prérequis pour exercer comme courtier immobilier :

  • Obtenir une habilitation IOBSP (Intermédiaire en Opération de Banque et en Services de Paiement).
  • Être immatriculé à l’Orias (Organisme pour le registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance).

Quelle(s) formation(s) mène(nt) au métier de courtier immobilier ?

Bien qu’il n’existe pas de parcours type pour accéder au métier de courtier immobilier, la profession est néanmoins réglementée puisqu’il s’agit d’obtenir une habilitation IOBSP. Cela peut se faire de trois façons : en obtenant un diplôme, en validant des acquis, ou en suivant une formation professionnelle.

  • L’obtention d’un diplôme de niveau II sanctionnant une formation relative aux questions de finances, de banque et d’assurance (enregistré au Registre National des Certifications Professionnelles et relever d’une classification 122, 128, 313 ou 314) ou d’un diplôme délivré par une école de commerce et de gestion agréée par le ministère de l’Enseignement supérieur.
  • La validation des acquis. Un candidat justifiant d’une expérience professionnelle dans des fonctions relatives à la réalisation d’opérations de banque ou de services de paiement peut obtenir l’habilitation et devenir courtier immobilier à condition d’avoir exercé au moins une année pendant les trois années qui précèdent la demande, et d’avoir suivi une formation professionnelle de 40 heures dans le même intervalle de temps.
  • La formation professionnelle. Dans le cadre d’un projet de reconversion, des établissements de formation agréés (IFIB, IFCM, ENFI, etc.) délivrent des certifications adaptées. Les formations permettent d’acquérir les compétences indispensables à l’exercice du métier de courtier immobilier.

Comment s’immatriculer à l’Orias ?

Une fois l’habilitation IOBSP en poche, le courtier immobilier doit s’immatriculer au registre Orias pour pouvoir exercer – comme tout intermédiaire en opération de banque et en services de paiement. Pour cela, il faut satisfaire à quatre conditions : l’honorabilité (une éthique irréprochable, généralement démontrée par une absence de condamnation dans les domaines concernés), la capacité professionnelle (validée par l’obtention de l’habilitation IOSBP), l’assurance de responsabilité civile professionnelle, et la garantie financière. Autant de conditions vérifiées par l’Orias au moment de la demande d’immatriculation.

Dans quel environnement un courtier immobilier peut-il exercer ?

Si toutes ces conditions sont réunies, le courtier immobilier peut choisir d’exercer…

  • Au sein d’une agence en courtage, comme salarié.
  • En tant qu’indépendant, franchisé ou non.

Les deux possibilités offrent des avantages : le salarié jouit d’une plus grande sécurité professionnelle, d’une rémunération fixe et régulière (à laquelle peut venir s’ajouter une part variable), d’un encadrement managérial, d’un accès à un solide portefeuille de clients existant, et d’opportunités d’évolution. Tandis que l’indépendant est son propre patron et gagne mieux sa vie, mais doit prendre en charge de nombreuses tâches administratives et ne peut pas forcément compter sur un revenu régulier. L’adhésion à une franchise permet de bénéficier d’un accompagnement rigoureux et de sécuriser son activité.

En somme, le salariat est idéal pour démarrer comme courtier immobilier… avant de prendre son envol après quelques années d’expérience !