La taxe foncière pèse toujours plus lourd dans le budget des propriétaires
La taxe foncière est un impôt local foncièrement inégalitaire. Une étude menée par l’un des acteurs majeurs du courtage en immobilier, montre que dans vingt des plus grandes villes de l’Hexagone, elle peut représenter jusqu’à deux mensualités de crédit par an !
Le poids de la taxe foncière augmente
En matière de taxe foncière, les contrastes entre les villes sont importants, et n’entretiennent pas forcément de rapport avec la tension immobilière locale. Cette année, les propriétaires parisiens devraient débourser un peu plus de 675 euros, tandis que ceux de Nîmes en seront quittes pour plus de 1 425 euros ! Des chiffres en augmentation d’environ 3 % depuis 2016.
Dans les villes dont l’imposition locale est élevée, la taxe foncière représente jusqu’à deux mensualités supplémentaires de crédit par an. C’est le cas au Havre, à Saint-Étienne et à Nîmes. Heureusement, il y a une bonne nouvelle : le montant de la taxe foncière est (souvent) inversement proportionnel aux prix de l’immobilier. Ce qui explique qu’à Paris, elle ne représente que 0,2 mensualité d’emprunt.
Un critère à prendre en compte en vue d’un achat
Cette étude nous rappelle le poids de la taxe foncière dans le budget des propriétaires français. Alors que la suppression progressive de la taxe d’habitation est dans tous les esprits, la taxe foncière est parfois oubliée – alors qu’il s’agit d’un poste de dépense non négligeable.
De fait, le montant de cet impôt local doit faire partie des critères à prendre en compte dans un projet d’achat immobilier. Les primo-accédants aux revenus modestes sont les premiers concernés : au moment de contracter leur crédit, ceux-ci négligent parfois le poids de cette taxe dans leur budget mensuel. À Nîmes, par exemple, la taxe foncière représente pas moins de 119 euros supplémentaires à ajouter à chaque mensualité.
En résumé : n’oubliez pas de vous renseigner sur le montant de la taxe foncière avant de signer pour le logement qui vous fait rêver !