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5 conseils pour préparer votre dossier de demande de crédit

13 février 2019 -

  1. Attendez d’avoir une situation professionnelle stable

Ce n’est pas un secret : les banques apprécient la stabilité. Il est plus aisé d’obtenir un prêt immobilier quand on peut justifier d’une situation professionnelle stable. Pour cette raison, et si c’est possible dans votre cas, mieux vaut attendre d’avoir un emploi fixe plutôt que de vous lancer avec un contrat précaire. C’est qu’en matière de crédit immobilier, le CDI est un véritable sésame. En couple, un contrat à durée indéterminée pour l’un des co-emprunteurs pourrait suffire. Sachez en outre que des perspectives d’évolution dans votre emploi seront très bien vues. Enfin, si vous êtes indépendant, attendez de pouvoir présenter quelques bilans comptables attractifs. La patience est une vertu : non seulement vous augmenterez vos chances d’obtenir votre prêt immobilier, mais vous pourrez aussi négocier de meilleures conditions d’emprunt (taux d’intérêt plus intéressant, suppression des frais de dossier, etc.).

  1. Prévoyez un apport personnel conséquent

L’apport personnel est-il obligatoire pour souscrire un prêt immobilier ? Le débat fait rage. Il n’est pas dit que votre banque vous laissera tomber si vous ne pouvez pas injecter les 10 % du montant du bien attendus. Ce qui est certain, toutefois, c’est que cet apport personnel peut être utilisé comme un argument supplémentaire à faire valoir auprès de votre banquier : vous démontrez votre profil d’épargnant, vous rassurez votre interlocuteur, et vous vous mettez en bonne position pour négocier votre taux d’intérêt à la baisse. Plus votre apport personnel est élevé, plus vous pouvez agir sur le levier de la négociation.

  1. Remboursez vos crédits en cours avant de demander un prêt immobilier

Dans la mesure du possible, veillez à déposer votre dossier de demande de prêt immobilier une fois vos crédits remboursés, ou attendre que l’échéance soit proche. Les montants dédiés à ces emprunts risquent de peser lourd dans le calcul de votre taux d’endettement maximal (33 % dans la plupart des cas). Surtout, les banques sont attentives aux types de crédits souscrits. Un prêt auto, par exemple, sera plutôt bien reçu, parce que perçu comme indispensable. Mais ce ne sera pas le cas d’un crédit à la consommation, tout à fait dispensable aux yeux de votre banquier.

  1. Aplanissez votre profil d’emprunteur

La banque va baser une grande partie de sa décision sur votre profil d’emprunteur. Pour cela, elle va compulser vos derniers relevés de compte et éplucher vos dépenses : charges fixes mensuelles, achats, prélèvements automatiques, virements effectués, etc. Tout va passer à la moulinette. Vous avez donc tout intérêt à présenter un profil sérieux : ne cédez pas aux achats compulsifs quelques mois avant le dépôt de votre dossier, et évitez les découverts. Montrez que vous savez gérer correctement vos finances, ce sera un argument en votre faveur. Si possible, programmez un virement automatique vers votre livret d’épargne en amont de votre demande, même s’il ne s’agit que de quelques dizaines d’euros. La banque doit s’assurer qu’elle ne prendra aucun risque en vous octroyant un crédit. En somme, si vous voulez augmenter vos chances d’obtenir votre prêt immobilier, soyez fourmi plutôt que cigale !

  1. Jouez le jeu de la banque

À condition que votre dossier soit déjà bon, vous pouvez également le valoriser en jouant la carte du donnant-donnant. Dans le cadre de votre demande de prêt immobilier, la banque va certainement vous proposer de souscrire des produits financiers : ouverture d’un livret d’épargne ou d’une assurance vie, signature d’un contrat multirisque habitation, etc. Si vous jouez le jeu, vous optimiserez vos chances d’obtenir un accord, et même de négocier à la baisse votre taux d’emprunt. Pour ce qui est de la domiciliation des revenus (le fait de centraliser vos revenus professionnels sur un compte ouvert au sein de la banque qui vous accorde le prêt immobilier), libre à vous de l’accepter ou non. Mais vous devez savoir que la loi oblige désormais les établissements de prêt à offrir une contrepartie explicite et individualisée à cette domiciliation : par exemple, un taux plus avantageux.